Le Phénix vert

Pour Mellone la dryade, la vie s'annonçait paisible : son arbre,ses abeilles, un jour sans doute, un enfant après une nuit passée dans l'Arbre divin. Mais la Forêt bruisse soudain d'une terrible nouvelle : Enée, le tueur de femmes, le parjure, le monstre assoiffé de sang, vient de débarquer sur les côtes. Comme toutes ses sœurs, Mellone a juré devant sa reine la perte de l'envahisseur, qui s'imagine investi par les dieux du devoir de créer une nouvelle Troie sur ce rivage et dont l'arrivée signifie leur perte. Pour les derniers êtres magiques de l'Age d'or, va s'engager un combat qui va bouleverser les fondements mêmes de leur existence.

Thomas Burnett Swann

Après la Trilogie du Minotaure, voici enfin une nouvelle traduction d'un roman inédit de Swann, écrivain nord-américain de fantasy à base mythologique antique, décédé en 1976. Aujourd'hui presque oublié dans son pays d'origine, Swann est pourtant un écrivain majeur de la fantasy, qui se doit d'être redécouvert par de nouvelles générations de lecteurs. La magie de Swann, c'est celle des créatures de la mythologie méditerranéenne : les faunes, les dryades, les centaures et les minotaures, dans une prose captivante, pleine de drames, de combats épiques, d'humour léger, de poésie et de sensualité. Le Phénix vert regroupe pour la première fois les deux récits formant un roman indisponible de nos jours en Américain, avec la novella « Où est-il donc, l'oiseau de feu ? », qui appartient au même cycle. S'y ajoutent un article rare de l'auteur et une postface d'A.-F. Ruaud.