Meccania. Le super état

« Il n'y a que deux choses qui soient assez fortes pour supprimer l’esprit de liberté : l’une est la superstition qui se donne le nom de religion ; l’autre est le Militarisme. »

Ming est Chinois et, pour écrire un livre sur Meccania, il a accepté toutes les contraintes imposées par ses guides afin de pénétrer au cœur d’une mécanique implacable où le pouvoir par la hiérarchisation excelle.

Une descente au paradis de la dictature que seul un homme libre pouvait décrire.

Owen Gregory, auteur fantôme dont la discrétion donne toute la dimension à ce texte prophétique, devance Huxley et Orwell sur le terrain de la contre-utopie.

Cette dystopie, dont le rayonnement éclaire l'histoire et illumine le présent, permet de mieux saisir le mécanisme qui peut nous mener tranquillement vers une rigidité prenant les traits d’un Super-État totalitaire.

Alberto Manguel a cité et salué Meccania dans son fameux Dictionnaire des lieux imaginaires.