Personnalité majeure de la science-fiction suisse romande, Jean-François Thomas est né en 1952. Il a pratiqué sa première profession (bibliothécaire) au sein de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne, puis a repris des études de Lettres pour obtenir un Master of Arts achevé par un mémoire sur l’histoire de la science-fiction suisse romande, dont il est le spécialiste incontournable.

Après avoir tâté un peu de l’enseignement secondaire, il est devenu formateur d’adultes et exerce actuellement son activité dans la réinsertion professionnelle après avoir longtemps enseigné dans le milieu bancaire au sein de grandes enseignes internationales. En 1972, sa rencontre avec Pierre Versins est décisive. Il se prend de passion pour la science-fiction et fonde, avec un groupe d’amis, le fanzine Futur antérieur, qui aura six numéros et le fera connaître.

Jean-François Thomas est auteur, anthologiste et critique spécialisé en littératures de l’imaginaire. Comme critique, il a œuvré pendant vingt ans comme pigiste dans les pages du quotidien vaudois 24heures, fournissant des centaines d’articles sur les littératures de l’imaginaire. Il collabore actuellement à la revue Galaxies et il est membre du comité de rédaction du journal littéraire suisse romand Le Passe-Muraille.

Auteur, il a publié une dizaine de nouvelles, essentiellement dans des anthologies comme Iles sur le toit du monde (Archipel, n° 24, 2003), Moissons futures (Ed. La Découverte, 2005), Ténèbres 2007 (Dreampress.com, 2007) ou récemment dans Dimension Suisse (Black Coat Press, 2010). À l’aise aussi dans le récit policier, il est l’auteur d’une pièce radiophonique Le Crime du compactus (1982) et a obtenu un prix pour sa nouvelle Une, deux, trois… dans le recueil Petits meurtres en Suisse (Ed. Zoé, 2005). Il a déjà consacré plusieurs études, préfaces, postfaces à la science-fiction suisse romande.

Depuis 2002, il préside le Conseil de fondation de la Maison d’Ailleurs, le musée de la science-fiction, de l’utopie et des voyages extraordinaires fondé par Pierre Versins à Yverdon-les-Bains.