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OEIL ÉBLOUI (L')

Parce que je partage cette défense du livre exprimée par Colette Lambrichs  :

(…) un texte, pour nous marquer, a besoin d’un support qui ait une réalité concrète avec une couleur, un poids, une odeur, de la même manière que l’intelligence et l’esprit nécessitent un corps qui leur permette de se manifester. (Manifeste pour l’édition et la librairie indépendantes, Éditions de la différence, 2011),

…que je fais mienne cette vision d’Hubert Nyssen :

Être éditeur (…) c’est d’abord manifester un vouloir-faire associé à un vouloir-rêver. C’est aussi parfois un savoir-survivre. (La sagesse de l’éditeur, L’œil neuf, 2006)

…et que le clin d’œil (sic !) à Georges Perec n’est pas pour me déplaire (Georges Perec – Cuchi White, L’œil ébloui, Le chêne, 1988), j’ai bâti, très librement, L’œil ébloui.

Proposer des livres-objets, des albums littéraires qui visent, à travers les mots et les images, à rendre le lecteur plus rêveur, autrement dit plus vivant.

Thierry Bodin-Hullin

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