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PRÉAU DES COLLINES (LE)

 

Nourri de Melville, de ce bâtard de Genêt, de quelques autres fréquentations rugueuses, j’ai tenté, fouillant les brouillions, d’extraire pour mon propre plaisir et, j’ai la faiblesse de le croire, celui de quelques autres, des textes inédits… Ce fut le bonheur de la rencontre avec Christiane Veschambre, La Griffe et les rubans, cinq autres titres de cette auteure et un dossier conséquent dans la revue éponyme. La découverte dans les archives d’Albert Cohen d’un texte caché, Salut à la Russie ; un bijou né de l’angoisse du massacre des juifs, un bijou jeté d’avions anglais sur les têtes rétives des Français. Puis récemment, la mise à jour des entretiens d’Albert Cohen dont l’histoire à elle seule serait un roman. La publication dans l’allégresse coupable de Zalzala récit de l’extrême résistance de l’homme dans le Pakistan écrasé par la dictature militaire. Et d’autres livres qui remplissent mon âme vide de bonheur. Il ne faudrait pas oublier de lire François Boisivon, qui offre la vie à des ombres dans un jeu de miroir, où on ne sait qui est, ni où est le reflet. Aussi et non le dernier, Eric Maclos :
Les ourlets roulés sous les doigts de la 
Patience avec toute la peur dessous
Ramassés la peau bleuie de l’étreinte
Des doigts quand parler semble si dur même

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