Né en 1949, à Saint-Denis, Didier Daeninckx a exercé pendant une quinzaine d’années les métiers d’ouvrier imprimeur, d’animateur culturel et de journaliste localier. En 1984, il publie Meurtres pour mémoire, révélant ainsi au grand public une page noire de la guerre d’Algérie. Le livre fait grand bruit et lui vaut le Prix Paul Vaillant Couturier en 1984, puis le Grand prix de littérature policière en 1985. La même année, l’ouvrage est adapté pour la télévision par Laurent Heynemann.

Didier Daeninckx a depuis fait paraître une quarantaine de titres, parmi lesquels Le der des der, La mort n’oublie personne, Cannibale, Galadio ou Le Banquet des affamés, qui confirment une volonté d’ancrer les intrigues du roman noir dans la réalité historique.

Plusieurs de ses ouvrages ont été publiés dans des collections destinées à la jeunesse, dont, tout récemment, La Prisonnière du djebel. D’autres lui ont donné l’occasion de travailler avec des artistes réputés comme le photographe Willy Ronis ou les dessinateurs Assaf Hanouka, Mako, Guttierez, Tignous et Jacques Tardi. Daeninckx est également l’auteur de nombreuses nouvelles qui décrivent le quotidien sous un aspect tantôt tragique, tantôt ironique, et dont le lien pourrait être l’humour noir.

Didier Daeninckx a obtenu de nombreux prix (Prix populiste, Prix Louis Guilloux, Prix Goncourt du livre de jeunesse…). En 1994, la Société des Gens de Lettres lui a décerné le Prix Paul Féval de Littérature Populaire pour l’ensemble de son oeuvre. En mars 2012, le prix Goncourt de la nouvelle lui a été attribué pour L’Espoir en contrebande.