Né en 1964, Michel Robert n’a pas commencé sa carrière en littérature… mais comme handballeur professionnel (il a obtenu trois titres de champion de France). S’il fallait encore casser une bonne fois l’image simpliste du sportif de haut niveau, notre invité y parvient mieux que personne : il a d’abord travaillé comme rédacteur pour une grande entreprise avant de se reconvertir dans l’édition et le journalisme.

Lecteur boulimique, imprégné des romans de Verne et de Dumas, il a découvert la Fantasy grâce à Robert Howard puis à Tolkien… Sans oublier Roger Zelazny, notamment le cycle des Princes d’Ambre, Jack Vance, Guy Gavriel Kay. Et Pierre Grimbert. Amateur de bon vin et de bonne cuisine, Michel Robert doit sa plume alerte et son sens aigu du récit à une passion de toujours pour la fantasy et le roman noir.

Sa fascination pour l’œuvre de Grimbert l’a aussi amené à prolonger le cycle de la Malerune, hommage à son écrivain-fétiche – qui en avait écrit le premier tome (Les Armes de Garamont) –, pour se consacrer ensuite à sa propre œuvre, qui lui vaut aujourd’hui un public fidèle. Michel Robert s’y exprime dans un registre très personnel : une fantasy aux accents crépusculaires, teintée d’humour noir, de violence et d’érotisme.